L’intégration
des réflexes archaïques
Les difficultés scolaires et comportementales de l'enfant peuvent avoir des causes purement physiques liées à la formation et au développement du système nerveux. Il est possible d'agir sur ces causes profondes.
Que sont les réflexes archaïques ?
Également appelés "réflexes primitifs" ou "mouvements primordiaux", ce sont des mouvements automatiques et stéréotypés indispensables à la survie. Par exemple, le réflexe de succion et le réflexe de Moro font partie de ces réflexes.
À quoi servent-ils ?
Le premier réflexe apparait très tôt pendant la grossesse (vers la 5ème semaine). D'autres réflexes apparaissent au fur et à mesure in utero et durant la première année de vie. Durant la grossesse, ils apportent au fœtus les stimulations nécessaires à son développement (notamment postural) et sont à l'origine de sa mobilité. À la naissance, ils sont indispensables pour le bon déroulement de l'accouchement.
Durant les trois premières années de vie, ils permettent à l’enfant de s'adapter à la pesanteur et d'acquérir progressivement les aptitudes motrices qui lui permettront de survivre dans cet environnement (ramper, marcher à 4 pattes, se mettre debout, faire ses premiers pas, etc.). Tous ces réflexes ne disparaissent jamais totalement. Ils sont progressivement intégrés pour laisser la place aux réflexes posturaux et à une motricité de plus en plus fine et consciente.
Dans quel cas sont-ils problématiques ?
Lorsqu'un (ou plusieurs) réflexe persiste, il surcharge le système nerveux et parasite le développement psychologique et moteur de l'enfant. Ce dernier ne possède donc pas toutes les connexions neuronales nécessaires à ses apprentissages (moteur, cognitif, relationnel, émotionnel…), d'où ses difficultés scolaires et/ou comportementales.
Il peut également arriver qu'un réflexe n'émerge pas ou peu. Dans ce cas, il est utile de stimuler le réflexe hypoactif pour qu'il puisse remplir sa fonction au cours du développement de l'enfant.
Quel impact sur le développement de votre enfant ?
Les conséquences possibles sont variées et peuvent impacter plusieurs domaines :
- La posture : hypotonie, tensions...
- La motricité : difficultés de coordination, difficultés oculomotrices...
- La sensorialité : hypersensibilité (5 sens), oralité...
- Les émotions : difficulté à gérer ses émotions, hypersensibilité, sécurité intérieure...
- Le comportement : comportement inadapté, impulsivité, agitation, manque d'autonomie...
- Le langage : retard de langage, articulation, placement de la langue, dysphasie...
- Les apprentissages : troubles dys, TDA(H), concentration, lecture, écriture, mathématiques, mémoire, automatisation...
Comment les séances peuvent-elles aider votre enfant ?
Grâce à une rééducation spécifique composée de stimulations douces et de mouvements simples, les réflexes persistants sont intégrés/les réflexes absents sont stimulés progressivement. Certains exercices sont à pratiquer à la maison tous les jours durant quelques minutes.
Au fil du temps, les mouvements réalisés modifient profondément la structure du cerveau. Ce mécanisme par lequel le cerveau est capable de se modifier grâce à l'expérience s'appelle la plasticité cérébrale. Le cerveau fait et défait ses connexions au fil des expériences, qu'elles soient motrices, sensorielles, émotionnelles ou mentales, et ce, tout au long de la vie !
Grâce aux mouvements réalisés quotidiennement, l'enfant fait maturer ses connexions neuronales (ou "autoroutes d'informations") et acquiert une meilleure perception - donc une meilleure maitrise - de son corps. Il (re)trouve une sécurité physique et affective et aura enfin la possibilité d'exprimer tout son potentiel ! Les effets sont visibles à tous les niveaux : physique, émotionnel, relationnel et cognitif.
En quoi est-ce un complément précieux ?
L'intégration des réflexes archaïques soutient efficacement les traitements en :
- kinésithérapie ;
- psychomotricité ;
- logopédie ;
- neuropsychologie ;
- orthodontie ;
- orthopédie ;
- psychologie...
La prise en charge en réflexes archaïques ne se substitue aucunement aux traitements des différentes disciplines pré-citées. Elle constitue un complément précieux en renforçant les fondations motrices sur lesquelles l'enfant (ou l'adulte) se construit, et donc, permet d'optimaliser les éventuels traitements parallèles.
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J'organise des formations sur les réflexes archaïques en collaboration avec ma collègue et amie Catherine Garré, ostéopathe. Ensemble, nous avons créé Cérébellule pour transmettre ce magnifique outil.
Depuis 2020, nous avons le plaisir de figurer dans l'offre de formations de la FoCoEC (Formation Continuée des Enseignants du Fondamental Spécialisé).
Toutes les informations sur nos prochaines formations se trouvent sur le site de Cérébellule : cliquez ici.
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Vous souhaitez prendre rendez-vous ?
La première séance permet d'établir le bilan, de fixer les objectifs et de montrer les premiers exercices.
Les séances de suivi sont centrées sur les exercices et sont espacées de 4 à 6 semaines, avec quelques exercices à pratiquer à la maison à raison de 5 à 10 minutes par jour. La régularité de l'entrainement à la maison est décisif quant à l'efficacité du suivi.
Vous pouvez prendre rendez-vous :
- à Bossière et Dhuy : en ligne en cliquant ici ou par téléphone au 0496/39.23.84 du lundi au vendredi de 8h à 18h
- à Perwez : par téléphone au 081/87.86.65
Combien coûte une séance ?
Bilan (45 à 60 minutes): 65€ (tarif au 01/01/2023)
Séance de suivi (30 minutes) : 40€ (tarif au 01/01/2023)
Attention, les séances de réflexes archaïques sont distinctes des séances de kinésithérapie. Aucune prescription médicale ne sera donc acceptée pour le bilan et les suivis. Merci de votre compréhension.